C’est la crise ! Une période de vache-maigre s’empare du showbiz guinéen. La cause : le macabre virus Ebola.
Depuis l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée, en début d’année, l’on constate un véritable ralentissement des activités socioéconomiques du pays. Le milieu du showbiz reste également très affecté par cette crise.
Aujourd’hui, la situation dévient beaucoup plus compliquée pour des artistes et promoteurs culturels du pays depuis que le Président de la République, le Pr. Alpha a décrété l’état d’urgence sanitaire, interdisant le regroupement des personnes dans les lieux publics comme le Palais du Peuple, le Jardin 02 Octobre et autres espaces culturels du pays très convoités pour les manifestations culturelles. Selon les autorités, c’est l’une des meilleures façons d’éviter la propagation du virus Ebola qui a fait de nos jours, plus de 900 cas de décès en Guinée et plus de 2. 000 morts dans toute l’Afrique. Un véritable casse-tête en matière de santé publique.
Pour appuyer cette décision de l’Etat guinéen, le gouverneur de la ville de Conakry, Soriba Sorel Camara avait aussi annulé toutes les manifestations culturelles programmées au jour et au lendemain de la fête de Tabaski. Toute chose qui a fait piquer de colère noire des promoteurs culturels du pays. Pour qui, le spectacle et les divertissements constituent les seules et uniques source de revenu.
Un simple constat : Tout stagne ! Des studios d’enregistrement et espaces culturels fermés, des contrats annulés, des productions d’albums en attente, des méga concerts reportés comme celui de Youssou N’Dour , ceux des groupes, Toofan, P. Square et bien d’autres qui étaient impatiemment attendus à Conakry. Maintenant que l’apparition du virus Ebola affecte les activités culturelles dans le pays, pas d’activités, plus de recettes. Alors, on constate une période de vache maigre qui bat son plein.
A cela s’ajoute le Drame de Rogbné qui à son tour, à littéralement paralysé le secteur culturel guinéen. Alors ce n’est plus un secret pour personne, le secteur culturel et le showbiz guinéen se meurent.
C’est pour dire donc, qu’en Guinée, l’éradication du virus Ebola reste actuellement, la priorité des priorités pour les autorités et pour les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
A quand donc, la fin du calvaire !
Fodé Sita, notre correspondant à Conakry