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Comme annoncé dans nos précédentes publications, le dossier concernant le Drame de Rogbané évolue désormais sur un fil juridique solide avec l’audition par les juges d’instructions de gros bonnets de l’administration guinéenne indexés par l’écrasante majorité de la population comme étant les présumés responsables de cette amère tragédie du 29 juillet 2014.
Ce mardi 2 septembre donc , le gouverneur de la ville de Conakry, Soriba Sorel Camara a été auditionné en privé par un juge d’instruction au Tribunal de Première Instance de Dixinn.
Selon les couloirs dudit tribunal, le gouverneur Soriba Sorel Camara aurait catégoriquement refusé de reconnaitre la lettre d’information que l’ex Directeur Général de l’Agence Guinéenne de Spectacle, Malick Kébé lui avait fait parvenir le 17 juillet dernier lui sollicitant d’une « franche collaboration ».
Pourtant, cette lettre dont nous disposons une copie, a été déchargée par une direction du gouvernorat appelée, « Direction des Services Propres ». Selon de sources concordantes, trois cadres du gouvernorat ont même été licenciés par Soriba Sorel Camara pour avoir « divulguer » cette lettre qui remettrait tout en cause.
A signaler que cette correspondance administrative est devenue un élément de preuve clé pour inculper les services du gouvernorat de la ville de Conakry. Cette audition vient après celle du Président de la Délégation Spéciale de Ratoma, M. Batouta Camara qui devait être sous mandat de dépôt à la maison centrale comme Malick Kébé, Ablaye M’Baye et autres. Mais à cause de son état de santé, le tribunal a finalement décidé de le libérer provisoirement.
Par ailleurs, bien avant l’audition du gouverneur de Conakry, notre Rédaction était rentrée en possession d’une autre lettre qualifiée « d’insalubre », écrite le 30 mai 2014 et sous le numéro 355 qui vient enfoncer le « malheureux » Batouta dans cette affaire du Drame de Rogbané .
Voici une copie de ladite lettre du gouverneur :
Fodé Sita, Conakry
