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Pour une troisième fois, la cité d’alumine de Fria va briller et vibrer aux rythmes étourdissants du Fristival, une grande messe de musique et d’art qui débute le 25 décembre.
Si les deux premières éditions ont été un réel succès, pour cette année 2018, c’est encore mahousse. Et cela se justifie par son riche programme et la motivation qui la caractérise.
Oui ! Macka Traoré est encore à la charge. Natif de Fria, même sans rien, ce jeune acteur culturel promet de pérenniser ce festival qui donne sourire en même temps des larmes d’émotions à sa ville.
Cette interview est réalisée lors de la 2ème édition en 2017
Depuis deux ans consécutifs, Fristival draine des milliers de festivaliers, venus de par les quatre coins du pays et même de sa diaspora. Ce qui a sans doute comprimer la tristesse des populations de Sombory, ayant connu des années rudes à cause de l’arrêt de leur usine Rusal.
Sur ce festival, nombreux participent à titre bénévole même les artistes. Une manière d’apporter leur soutien à une ville qui a en besoin. En rappel, Fria était perçue à l’époque comme un « Petit Paris ». Cela, à cause de la régularité de l’eau et de l’électricité ainsi qu’aux modes de vie de ses enfants qui n’avaient rien à envier à celles des petits français.
Le Fristival sur les terres de Konko Sylla, c’est aussi économique au-delà de son aspect culturel. Les foires s’ouvrent, les hôtels et le grand marché, les motos taxis, font de grosses recettes. Oui c’est la traite ! Fria vous attend encore !
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