Dans le but de restaurer et de sauvegarder le patrimoine culturel Nalou, Key Factor a entamé une série d’actions de protection et de diffusion du patrimoine culturel des Nalous, un peuple riche dans sa diversité culturelle. Les responsables de cette structure ont animé un point de presse en début de semaine à Conakry.
Objectif, partager et montrer au public l’ensemble des biens matériels et immatériels que constitue le bagage culturel de la communauté Nalou, un héritage qui doit être transmis aux générations actuelles et futures.
L’héritage Nalou est un bien public qui apporte une contribution importante à la valorisation du patrimoine national. Il représente des valeurs qui propulse la culture Guinéenne, a déclaré Maimouna Barry, Directrice associée de Key Factor.
Porteur d’un message du Pr Djibril Tamsir Niane, Mohamed Camara dira que les petites ethnies souvent qualifiées de sous-ethnies sont en train de disparaitre, car écrasées par les grandes ethnies.
Les Nalous représentent en effet une population de plus de 21 000, répartie de part et d’autre de la frontière qui sépare la Guinée et la Guinée-Bissau, le long de la bande côtière et dans les îles, selon le Pr Djibril Kassomba Camara. « Les Nalous habitent la Basse côte Guinéenne, mais ont connu des mouvements. Beaucoup sont venus de la Guinée Bissau pour s’installer à Boké. De là, ils sont partis, au gré des circonstances et des existences, tout le long de la côte ».
Leur activité principale, aux dires du Pr Camara, tourne autour de l’agriculture et principalement de la riziculture. Mais, la pêche traditionnelle et le séchage du poisson font également partie des activités économiques qui tendent à se développer, précise-t-il.
Et Malgré leur islamisation, la communauté Nalou n’en garde pas moins ses traditions séculaires parmi lesquelles les fétiches et les fêtes des masques gardent encore toute leur place.