70 ans de vie et 50 ans de carrière, Salif KEITA est dans l’optique de tirer un gros trait sur sa belle aventure artistique imbibée de gros disques qui lui ont valu tous les honneurs du monde, l’opulence, le respect. Que va t-il encore chercher durant le reste de sa vie ? Absolument rien !
Avec le poids de l’âge, l’artiste veut devoir prendre sa retraite même-ci nombreux ignorent encore le moment précis. Mais en Guinée, il n’y espère plus repartir en tant qu’artiste. Peut être avec le costume d’un simple touriste. A-t-il révélé récemment à la presse guinéenne.
« Est-ce que je vais revenir en Guinée en tant qu’artiste ? Ce n’est pas sûr ». Avait-il laissé entendre.
Sali Keita a livré « ses derniers » spectacles guinéens la semaine passée. Le 31 décembre à Noom Hôtel, le 3 décembre dans la ville de Kamsar et le lendemain, dans la salle de Canal Olympia de la Bluezone de Kaloum à Conakry où il a célébré dans l’osmose, ses 70 ans de vie et ses 50 ans de carrière.
©AFROGUINÉE revient sur la riche discographie de l’homme
- 1987 : Soro, Island Records
- 1989 : Ko-Yan, Island Records
- 1991 : Amen, Island Records
- 1994 : Intégrale 1969-1980, Sonodisc
- 1995 : The Mansa of Mali…a Retrospective, Mango
- 1995 : Folon, Mango
- 1997 : Seydou Bathili, Sonodisc
- 1998 : Sosie, Night and Day
- 1999 : Papa, Capitol Records
- 2002 : Moffou, Universal Music Group
- 2005 : M’Bemba, Universal
- 2009 : La Différence, EmArcy Records
- 2011 : Anthology, Universal
- 2012 : Talé (avec Philippe Cohen-Solal), Universal
- 2018 : Un autre blanc
Salif Keïta a également écrit les bandes originales de deux films :
- 1988 : Yeelen de Souleymane Cissé
- 1993 : L’Enfant lion de Patrick Grandperret (avec Steve Hillage)
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