Il y’a de cela 11 ans que les 72 Heures du Livre se tiennent à Conakry et sans relâche avec la contribution et respect de certains pays Invités D’honneur ainsi que l’UNESCO – Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Sansy Kaba et ses partenaires pourraient bien s’en féliciter en termes d’engouement mais aussi de régularité depuis plus de onze ans.
Mais la question qu’on pourrait se poser, est de savoir l’effet positif de cette grande messe littéraire sur la Guinée. Chaque année, nombreux ouvrages des plumes valeureuses sont étalés sous les stands stimulant une forte convoitise des étudiants et friands de la lecture. C’est un bel événement mais qui mérite encore de réflexions profondes pour atteindre plus de cibles et impacter le système éducatif guinéen qui est très faible en termes de qualité.
Les besoins existent encore : la démultiplication des points de lecture non seulement à Conakry, mais aussi à l’intérieur du pays; organiser périodiquement des mouvements de sensibilisation dans les universités, écoles primaires et secondaires du pays. Histoire d’afficher davantage l’intérêt que peut susciter la lecture dans la vie de chaque intellectuel guinéen.
Pour cette année, les 72 heures du Livre ont été lancées mardi 23 Avril en présence des autorités du pays, la représentante de l’OIF, Gnouma Fall, des hommes de lettre, étudiants ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Le thème choisi pour cette 11 édition des 72 Heures du Livre est ‘’LIVRES ET IMAGES’’ avec comme Pays Invité D’Honneur, la République du Mali.
Le principal porteur dudit projet et patron de la maison d’édition ‘’Harmattan Guinée’’, Sansy Kaba, dit qu’il ne compte s’arrêter à mi-chemin, et rêve de faire de Conakry, la capitale de la lecture.
Idy BAH
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