Tierno Monenembo qui a fait ce matin un petit bain de foule sur le grand boulevard de la République à Kaloum, (Conakry 1) entre le siège d’Afribone (Immeuble Ecobank) et de Guinéenews au Cyber Mouna, était loin d’imaginer que les guinéens l’adorent à plus d’un titre : des « kansinières » ( comme il l’écrit dans son roman, les écailles du ciel) aux cambistes, en passant par les intellectuels, ce sont des guinéens de toutes les conditions qui ont exprimé ce matin au centre ville leurs admirations pour ce « grand guinéen, africain, écrivain Francophone le plus adulé » l’expression est d’un autre journaliste heureux d’apprendre que Tierno a inscrit à son palmarès un autre prix qui n’est pas des moindres : le prix MAHOGANY.
Des séances de photos ont été improvisées par des admirateurs étonnés de découvrir un homme simple, pétris d’intelligence et de talent.
Pour la petite histoire, c’est en effet, un courriel de Géraldine GHISLAIN, attachée de presse aux Editions du Seuil, qui a informé Tierno de la bonne nouvelle en ces termes :
« Je suis très heureuse de t’annoncer que tu reçois le prix MAHOGANY. C’était hier soir très soudain, nous
n’avons pu te prévenir avant – Marie et moi te représentions.(…)
Il y a un joli trophée, un tableau d’un artiste d’origine guinéenne
qui est très ému par avance d’imaginer son œuvre accrochée à ton mur,
en Guinée. Nous te l’expédions bien vite.
Toutes mes félicitations ! »
Pour rappel, le Prix Mahogany est une distinction qui récompense des auteurs subsahariens ou afro descendants au sens large, dans les catégories : fiction et document. Les ouvrages pris en compte sont écrits ou traduits en français.
Le Prix Magogany est, dans le domaine littéraire, la toute première récompense totalement afro-diasporique. En effet, les auteurs peuvent être issus de tous les espaces linguistiques, dès lors qu’ils sont des Subsahariens ou des Afro descendants, ce qui permet d’embrasser la diversité́ de leurs expériences.
L’unique impératif est que les textes des écrivains non francophones soient traduits en français. Le choix de donner toute leur place aux traductions a été́ murement réfléchies. Le travail des traducteurs est ardu et précieux. Il est indispensable pour faire pénétrer les écrivains dans la bibliothèque mondiale.
Par ailleurs, L’éditeur japonais GENDAIKIKAKUSHITSU, fera paraitre à la fin du mois de mars, « le Roi de Kahel, Peuls et le terroriste noir » en langue Japonaise.
Pour cette occasion exceptionnelle, le japon devient ainsi une très grande sphère de diffusion de la littérature guinéenne d’expression Française au pays du soleil levant.
Pour Guinéenews©, une correspondance spéciale de Mohamed Salifou Keita journaliste et écrivain, depuis la septième avenue Bis à Almamya- Conakry.