Des sextapes et autres vidéos amateurs à caractère pornographique affolent le réseau social guinéen, ces derniers jours. Pour amplifier le scandale sexuel, les curieux se donnent à cœur joie et distribuent les vidéos à travers Messenger et Facebook. Des images choquantes et violentes qui ont littéralement ébranlé les mœurs en République de Guinée.
Tout est parti d’une vidéo torride lancée le 20 février dernier sur la toile où l’on voit clairement une jeune fille guinéenne du nom de ‘’Hadja Fanta’’ se faire prendre par un certain Makhou, employé de la grande entreprise guinéenne, Guicopress et son comparse Nouha Conté de la Société minière Emporium, qui filme la scène avec sensation. La vidéo est violente, décapante et truffée de grossièretés à l’encontre de la jeune fille qui se fait baiser tel dans un véritable film porno.
Cette vidéo qui a fuité sur la toile, par on ne sait quel moyen, s’est répandue comme une traînée de poudre. Comme une avalanche, de nombreuses scènes sexuelles filmées par des amateurs vont également faire leur apparition sur les écrans des smartphones, alimentant la chronique à tout-va. Une jeune fille qui filme ses ébats sexuels avec son petit ami et poste la vidéo hot sur Facebook. Les parties intimes d’un ex-ministre guinéen de la communication ; un préfet qui sodomise avec plaisir une amante. De nombreux hauts fonctionnaires de l’état guinéen et homme d’affaires de Conakry sont également cités dans les chaines de réactions et des commentaires qui foisonnent sur Facebook.
Si les faits divers sont croustillants, cette invasion d’images à caractère pornographique est lourde de conséquence pour le pays et sa jeunesse. Pour cause, la Guinée demeure un état laïc mais le sexe est encore tabou. Les valeurs traditionnelles, culturelles et religieuses du pays sont résolument en désaccord avec cette pratique libertine du sexe. La diffusion du plaisir sexuel à une échelle aussi importante que les réseaux sociaux, est tout simplement un acte prohibé et gravissime.
Pour autant, le parquet général de la cour d’appel de Conakry s’en est saisi du dossier. » Ces images heurtent violemment la sensibilité et offensent la pudeur et le sentiment moral des personnes qui en sont les témoins involontaires (…) elles ternissent les valeurs fondamentales de notre société ‘’ a indiqué la cellule de communication du Parquet Général de la Cour d’appel de Conakry. Le Parquer Général a ordonné illico, l’ouverture d’une information judiciaire afin de situer les responsabilités.
L’ouragan sextape est-elle donc passée sur la Guinée ? Difficile d’en conclure. Actuellement, de nombreuses personnes menacent encore de divulguer sur les réseaux sociaux, des vidéos sexuelles compromettantes de hauts commis de l’Etat guinéen. L’alerte reste donc rouge !