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INTERVIEW : Rencontre avec Ibrahim Lampy de l’Association des Jeunes Guinéens de France ( AJGF)

L’ AJGF est incontestablement l’association guinéenne la plus dynamique de France de par les projets qu’elle porte. Notre rédaction a récemment rencontré  son secrétaire chargé à l’Animation Culturelle et Sportive (SACS) pour un entretien tous azimuts.  Au cours de cette interview exclusive, Ibrahim Lampy Diallo nous a dressé une vue panoramique des activités de son association avec une expertise d’analyse sur certains sujets socioculturels de son pays,  la Guinée. Lisez plutôt…

Bonjour Ibrahim Lampy ! Comment ça va ?

Bonjour, Mr. Camara ! Par la grâce de Dieu, je vais très bien. Merci. C’est toujours un plaisir immense de converser avec vous.

Ça fait du bien de tomber sur vous  pour parler de l’AJGF, du milieu culturel, sportif et afro guinéen à Paris. Alors quoi de neuf ? Bien avant, Pouvez-vous vous  présentez à nos lecteurs ? Et résumez- nous un peu votre journée d’aujourd’hui passée  à Paris.

Je suis le secrétaire à l’animation culturelle et sportive de l’Association des Jeunes Guinéens de France depuis 2 ans.  J’ai fait des études de Bachelor  chef de projet édition et communication numérique à l’Institut d’Etudes Supérieures  des Arts (IESA Multimédia) de Paris  et un master en management multimédia  au CNA-Cefag à Bagnolet.  J’ai une expérience professionnelle de quelques années entre autre dans des entreprises telles que l’EQUIPE, Betclic ou  Eau de Paris…
Pour le reste, je suis l’un des deux correspondants du premier site d’information de la Guinée à Paris, guineenews.org et de temps à autre, pigiste à Radio France Internationale.

Pour ma journée, c’est plutôt tranquille aujourd’hui. C’est le weekend. Je me suis bien reposé, un tour à la foire de Paris et là me voilà avec vous entrain  de savourer mon petit café …

A quoi consiste réellement votre travail au sein de ce conglomérat de jeunes dynamiques  dénommé l’AJGF ?

Ma mission est d’animer, promouvoir, vulgariser la culture guinéenne au sein de notre communauté de France dans une grande échelle s’il le faut et aussi fédérer les guinéens autour des activités culturelles  et sportives ou des thématiques ludiques et éducatives de jeunesses à travers l’association AJGF.
Je suis aussi le responsable  de l’élection Miss Guinée France, l’un des meilleurs concours de beauté des pays africains et caribéens en France qui est à sa 5ème édition.  Une véritable consécration  fruit de durs labeurs et méticuleux de l’ensemble des membres du comité et de toute l’AJGF et des équipes successives depuis la première édition.
Je gère aussi  l’équipe qui a l’ambitieux projet d’organiser en France un salon dénommé   « La Guinée à Paris ».  Nous partons de l’idée que de nombreux pays organisent leur salon ou foire à Paris (le Brésil, le Mexique, la Russie, le Sénégal, le Mali…) et donc,  pourquoi pas le nôtre.  Cette première, a pour but d’offrir une visibilité à la riche culture guinéenne ici en France et aussi dans le monde. Le but de ce projet est de répondre au déficit de connaissance de la culture guinéenne en France. Le constat du peu d’informations de notre pays, de notre richesse culturelle, de notre belle histoire est sans équivoque. Pourtant la Guinée est les guinéens ont tout à démontrer au monde que notre contribution à la culture de l’universelle est grande. Le dynamisme et la prospérité culturelle, artistique, touristique de notre pays sont certains.  Beaucoup de guinéens souhaitent participer aujourd’hui activement à faire connaitre leur culture au monde entier.

 Depuis sa création,  l’AJGF ne cesse de surprendre avec ces activités et évènements variés dans l’Hexagone pour bien vendre la destination Guinée. Alors, quels sont actuellement vos objectifs visés et perspectives à moyen terme?

Comme je viens de vous le dire,  nous sommes actuellement à fond sur  le salon « La Guinée à Paris » qui aura lieu l’année prochaine.
Et donc là, on est en phase de préparation de cet évènement qui affichera la Guinée dans une vue panoramique sur son évolution historique et dans toute sa diversité culturelle et naturelle, ses richesses artistiques, littéraires, touristiques ou spirituelle, ses potentialités économiques et ses défis ou encore ses particularités gastronomiques et sociales….
Nous comptons  réaliser ce projet avec le soutien du gouvernement guinéen qui n’a ménagé aucun effort pour le succès du premier Forum de l’Emploi Guinéen à Paris en novembre dernier. Aussi nous avons besoin du soutien de toutes les bonnes volontés, des entreprises, des médias et des autres institutions en Guinée ou en France.

La Miss Guinée France2013 se rendra en Guinée au mois de Juin pour son voyage humanitaire de lutte contre la drépanocytose une activité qui sera naturellement coordonnée par l’AJGF.
Nous sommes en phase de déposer pour financement l’excellent projet de la première Dauphine Pouthé Diallo qui s’articule sur l’aide aux femmes de la coopérative de KOUMAH PILLY à Dalaba sur la culture de l’oignon.
Dans un mois aussi nous lancerons le comité pour la prochaine élection Miss Guinée France 2014 qui aura lieu le 1er novembre à Paris.
Nous sommes en attente d’un retour sur le financement de la rénovation d’un centre hospitalier à Koundou à Guékédou avec la commission projet. Celui-ci suit les travaux de rénovation et  d’équipement de l’école primaire et collège de Timbi Touni à Pita. Souvenez-vous, l’AJGF avait décroché pour ce cas précis un financement de 95 000 euros, il y’a un an.

A travers votre medium, je tiens à mettre au courant le public des 1 000 livres qu’on vient d’acheminer  à Conakry. Notre ambition est de bâtir une bibliothèque sur place avec le secrétariat aux affaires sociales et étudiantes. Je n’oublie pas la deuxième édition du salon de l’emploi « Talents Guinée » pour novembre. Les Guinéens de France se souviennent encore du succès retentissant de la première avec le secrétariat  à l’insertion et l’intégration professionnelle.  Comme vous voyez, les chantiers sont énormes et diversifiés et nous travaillons chaque jour d’arrache- pied pour réussir nos projets.

Les élections pour le renouvellement du bureau de l’AJGF, c’est dans moins d’un mois. Comptez- vous vous représentez à votre poste ? Quel bilan tirez-vous de vos 2 ans de mandats ?

(Eclat de rire !)… Voyez-vous mon cher ami, tout mon enthousiasme à vous parler ? Bien sûr je compte demander à l’assemblée générale de l’AJGF de me renouveler sa confiance !
L’amour très profond de mon pays la Guinée, ma passion inébranlable de servir les nôtres et la grande énergie dont je dispose encore ajoutée à la dynamique actuelle de mon équipe et ma ferme intention d’aller au bout des choses font que oui, j’ai envie de continuer.

Vous savez, diriger une équipe n’est pas du tout aisé encore moins dans le bénévolat ajouté aux réalités humaines et du «Guinéen ».  Et puis il faut savoir la plupart d’entre nous ne sont pas des professionnels dans nos activités et que l’associatif est souvent  lié à nos temps libres. Dans ce contexte quand on arrive à mener son équipe à des succès, on ressent parfois un sentiment fort savoureux tout en gardant toute sa modestie et son humilité.

Je pense avoir réussi à garder le cap et à capitaliser le très bon travail de mon prédécesseur.  J’ai connu des débuts extrêmement difficiles étant tout nouveau. Depuis,  il y’a eu beaucoup d’innovations et on part de succès en succès. Désormais, toute une équipe est mise à la disposition du projet de la Miss pour l’accompagner dans sa réussite. Le voyage de la Miss 2012, Tigui Touré en Guinée l’année passée est tellement éloquent. Pour la première fois, le gouvernement a financé un projet d’une Miss et ce, à hauteur de 5000 euros. Nous avons assistée à une campagne médiatique extraordinaire et une dynamique sans précédent sur son projet de lutte contre l’insalubrité à Conakry. On espère que Miss Indira Barry fera mieux…

Nos soirées à thèmes connaissent des performances assez remarquables. Tenez, il y’a une semaine, on organisait la deuxième édition de la  « RED CARPET PARTY» au Titan Club à Paris. En termes de show  et d’organisation de qualité c’est certainement la meilleure soirée guinéenne jamais organisée à Paris et probablement en Europe. La première édition d’il y’a un an avait tout simplement offert un vrai bonheur à nos compatriotes.
Notre soirée « Chic & Glam » du 29 décembre 2012 a connu une affluence record et une ambiance très appréciée du public.


L’élection Miss Guinée France est aujourd’hui le leader des organisations Miss dites « communautaires » en France  en prenant compte de l’affluence populaire et du spectacle offert. Connaissez-vous un autre évènement de la diaspora guinéenne dans le monde pouvant mobiliser près de 2000 personnes en une journée ? Je parle de l’élection en elle-même et de la soirée After qui suit ! Depuis l’année dernière,  les sollicitations de la Miss dans les villes française et européennes ont fortement augmenté. Nous avons organisé il y’a un an et demi un tournoi de football inter préfectoral de la Guinée avec des villes des différentes régions de notre pays.
En tout cas, de par sa vocation, l’AJGF doit être le liant de toutes les activités culturelles guinéennes en France et ce, sous toutes ses formes.

Y’a-t-il un sujet de société prédominant qui vous préoccupe en Guinée ?

Oui bien sûr ! Je suis assez préoccupé par l’effritement de certaines de nos valeurs traditionnelles.  J’ai l’impression que beaucoup voient d’un œil ringard tout ce qui vient de chez nous comme s’habiller « guinéen » ou  vivre à la «  guinéenne ». Pareil pour  le respect du droit d’ainesse ou des règles et principe traditionnels du mariage.
Aujourd’hui l’appât du gain, l’intérêt matériel, l’obsession du plaisir factice, le peu de civisme ont fini par corrompre nos mœurs à un niveau jamais atteint. On pourrait expliquer ceci par la mondialisation, la déliquescence de nos sociétés suite à la forte paupérisation des masses dont le corollaire est le manque d’éducation et de formation. Si on rajoute à ceci le peu d’exemplarité de nos élites, facilement on remarque qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge….

Quand on vous  dit : ‘’ La Miss Guinée France n’est pas la plus belle des guinéennes ‘’. Quelle sera votre réaction ?

(Eclat de rire)… Baah ! Vous savez depuis le temps que je l’entends ceci,  vous pouvez vous rassurez  que je ne suis pas trop choqué. Qu’elle ne soit pas la plus belle,  c’est peut-être une réalité mais si elle n’est pas catégorisée comme la plus moche de toutes, on peut déjà être très heureux (Rires…).
Non… mais sérieusement !  Une élection reste une élection tout comme le choix d’un jury. L’œuvre humaine n’a pas vocation d’être parfaite. Seulement il faut saluer le courage de l’ensemble des filles qui acceptent de se mettre au défi pour se présenter à un concours de beauté. Ce n’est pas forcément évident. Et quand on gagne le public doit soutenir la lauréate en l’encourageant  et en l’accompagnant. Vous savez c’est souvent de très jeunes filles, parfois sortie de l’adolescence ou en proie au doute ou à la passion que vous avez en face. Une Miss est fragile. C’est pourquoi on doit en prendre soin comme une princesse. Elle l’est de toute façon !

Que pensez-vous du plein essor de la musique urbaine en Guinée  ces  dix dernières années?

Formidable ! La musique urbaine en Guinée est l’un des rares espaces où on entrevoit l’excellence. De la production aux prestations scéniques en passant par la réalisation des clips, on constate un travail des plus remarquables. Niveau talent, sur ce plan la jeunesse guinéenne n’a rien à envier aux autres. Ce n’est pas partout qu’on a la chance de faire cette remarque.  C’est juste qu’on n’arrive pas à s’exporter comme le Hip Hop du Nigéria. Mais ce n’est qu’une question de temps, on y arrivera. Les artistes et les opérateurs culturels doivent continuer à se battre dans ce sens.

Par contre, la musique populaire guinéenne quant à elle, a toujours beaucoup de mal à sortir des vieux sentiers battus pour mieux s’exporter. Selon vous, qu’est- ce qu’il faut pour changer la donne? 

La réponse est quelque peu dans ma précédente réplique.  Les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. La musique traditionnelle guinéenne ne manque pas de talent. C’est une évidence ! Mais est-ce que ce talent est travaillé de façon à l’optimiser à maxima ? Je ne le pense pas trop. Les productions sont légères. Souvent des artistes produisent un album entier en quelques petits jours sans un travail de fond.  Le succès se travaille, se battit tout comme une carrière. La musique est universelle. Quand c’est bon, tout le monde le consomme goulûment. La preuve, c’est le coréen Psy !

Ce n’est pas une fatalité le fait que la musique populaire guinéenne ne se vende pas. Des années 60 au milieu des années 80 la musique guinéenne était très appréciée sur le continent africain. La raison était qu’on avait de vrais orchestres, des artistes qui ne vivaient que pour musique et avide de l’excellence. Aujourd’hui les mecs et les nanas font souvent la musique pour joindre les deux bouts. Là tu te dis, ce n’est pas normal ! Et puis il n’ya pas d’innovation. Depuis 1990 la musique populaire guinéenne est jouée de la même façon. Aucune évolution. Aucune création. Toutes les musiques sont souvent pareilles avec un manque de musicalité tellement assourdissant ! Je ne parle pas des clips ou de leur prestation scénique. Pour cette dernière, le constat est tellement alarmant. Les artistes guinéens qui se produisent en Occident n’ont aucun sens du spectacle pour la quasi-totalité. Voilà pourquoi plus grand monde ne part plus à leur concert.

Ce constat est valable pour tous les autres domaines telles que la littérature, la mode et consort. La qualité moyenne de nos productions est le premier frein à l’exportation de notre culture. On vit une ère mondialisée, seuls les meilleurs et les plus forts triomphent. Et comme on ne sera pas les plus forts, tâchons d’être meilleurs.
Bon on me dira qu’il manque de moyens, de structures et  de formation. Essayons de trouver la solution à tout ça dans ce cas. Mais je reste convaincu que rien ne remplace le travail et la passion.

Un mot sur le sport guinéen en votre qualité de journaliste et correspondant sportif.

Le sport guinéen est dans une agonie patente. A part le Football, les autres sports n’existent pas ou s’expriment très peu. Pourtant ce ne sont pas le talent qui manque ici encore. Seulement là, j’ai l’impression que les jeunes guinéens  brûlent d’envie de pratiquer du sport ou même se surpasser pour réussir. Pour beaucoup,  c’est souvent la seule échappatoire pour y arriver dans sa vie notamment pour le football.  L’absence presque totale d’infrastructures sportives dans le pays est très dommageable à la jeunesse. Il nous faut une vraie politique de développement par un investissement massif dans le sport que ce soit dans la construction d’infrastructure ou dans la formation des jeunes et des encadreurs. La seule chose qui me dérange un peu, je ne vois rien dans ce sens. Sans cela pourtant, le seul sport que l’on a, le football, continuera à décliner comme le reste.

Un dernier mot….

Je tiens à remercier  l’ensemble de mon équipe et tous mes collaborateurs dans l’AJGF. Souvent ce sont des jeunes qui consacrent des  journées ou des nuits entières de leur vie dans une obsession certaine pour que le Rouge, Jaune, Vert soit toujours fièrement mis en avant ici en France, au pays et partout dans le monde. Grâce au collectif, nous arrivons à réaliser des choses des plus extraordinaires.

Je pense que le bureau actuel a réussit en deux ans un résultat des plus inattendus. L’AJGF est aujourd’hui le premier organe évènementiel en termes de mobilisation cumulée et de la qualité de spectacle guinéen en Europe.  En dehors de l’association, je salue tous ceux qui me soutiennent ou qui m’ont appuyé dans mes actions de près ou de loin.
Je vous rend également hommage Monsieur Camara  pour le travail gigantesque dont vous faite preuve dans Afro Guinée Magazine et surtout votre dévouement inébranlable pour votre pays et sa culture. Je souhaite longue vie à Afro Guinée Magazine, je ne doute pas un instant que ce canard sera incontournable pour le commun des guinéens sous très peu. Je vous remercie…

Propos recueillis par Aboubacar M. Camara , www.afroguinee.com

 

 

 

 

 

A propos Aboubacar

Journaliste et animateur radio. Directeur de Publication de ©Afroguinée Magazine, premier portail culturel et événementiel de Guinée-Conakry.

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9 Commentaire

  1. Je viens de découvrir cette association AJGF ainsi que ce mec. Je trouve qu’ils font de très bonnes choses en tant que citoyen de la diaspora. Belle interview

  2. Mouais… si j’ai bien compris, ce monsieur lampy remet bientôt sa candidature en jeu et il vient faire campagne ici. Est-ce que ses concurrents auront le même privilège ?
    L’ajgf reste une association dont j’admire le boulot avec ou sans lui.
    Belle continuation à elle.

  3. Fantastique mon boy, big up man. Comtent de toi Ibro. Bonne continuation et que le Tout Puissant soit avec toi. Proud of you and what u’r doing.

  4. Pour ma part, je découvre cette association et suis plutôt déçue par le discours assez méprisant de ce jeune homme à l’égard des artistes guinéens. Il affiche son opinion avec un aplomb tel qu’elle fait figure de référence…alors que ça n’est et ne reste qu’une opinion. Ceci étant dit, je constate également que ses propos sont qualifiés « d’expertise d’analyse » en début d’article. N’étant pas sociologue, ni historien, ni économiste, ni analyste; n’avançant aucune donnée chiffrée sur ses actions (compte de résultats, taux de fréquentation des évènements mentionnés etc.), j’aimerais qu’on m’explique en quoi il est un expert de ce qu’il avance. Afroguinée n’est donc qu’un support promotionnel, une tribune publicitaire? Et le journalisme dans tout cela?

    • Bonjour !
      On respecte les opinions de tout un chacun de vous. Et nous prenons également vos remarques avec beaucoup de considération. Merci à Vous. Le Forum de commentaires sur tous les articles de http://www.afroguinee.com reste ouvert à tous. Seulement pas de propos haineux ni de commentaires qui portent atteintes aux autres. Mefci encore de votre fidélité.

  5. Ce Lampy, Hamidou, et Boubah président et toute leur bande sont à éloigner de l’AJGF. Lors de cette assemblée vous serez surpris. Préparez vos valises. C’est grâce à nous que l’AJGF brille et a brillé. Y’en a marre de votre arrogance et de votre arrivisme.

  6. Je viens de lire avec attention cette interview. Je partage entièrement l’idée de Lampy. Je lui ai déjà écouté quelques fois sur RFI et Africa N°1 avec sa petite voix. Moi je l’apprécie beaucoup.
    C’est vraiment bien ce que vous faites pour la communauté et notre pays. Courage. Les critiques comme je viens de lire démontre votre talent et votre apport. Plus on avance, plus on est grand mieux on a des jaloux surtout de l’intérieur.

  7. On est fier de vous. Vous prouvez que les guinéens peuvent vivre et réussir ensemble. Je vais adhérer à l’AJGF. C’est excellent tout ce que vous faite.
    Je serais contente de discuter avec vous M. Lampy. Vous forcez mon admiration.

  8. mon frere Ibrahim tu fait la fierté de la guinée a paris le mouvement la guinée c’est une famille de la holland (M.G.F) vous soutien.

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