La 7ème édition des 72 heures du livre a fermé portes et fenêtres ce 25 avril à la Bluezone de Kaloum. Pendant 3 jours, des professionnels du livre guinéens et étrangers se sont donné rendez-vous à Conakry pour célébrer le livre et débattre de son avenir. A la clôture de cette manifestation, Vision Jeunes a tendu son micro à quelques acteurs de ce salon pour faire le premier bilan de ces rencontres d’échanges autour du livre. Le commissaire général de l’événement pour la Guinée et le directeur du livre et de la lecture pour la Côte d’Ivoire, tous saluent le succès et la grande mobilisation qu’a connue l’événement et parlent de l’intérêt que les 2 pays ont pu tirer à travers cette expérience culturelle. Nous vous proposons un panel largement détaillé sur ce sujet. Lisez !
Sansy Kaba, commissaire général de l’événement :
La participation étrangère…
« C’est un succès. La Côte d’Ivoire était notre pays invité d’honneur, les ivoiriens ont donc répondu à notre invitation. Nous avons passé 3 journées du livre avec des professionnels du livre ivoirien, nous avons échangé et discuté de l’avenir du livre car c’est ce qu’on recherchait. Ensuite à l’intérieur du salon, on avait le colloque et le pacte mondial sur le changement climatique qui a aussi été un succès parce les spécialistes venus d’Amérique, d’Europe, d’Afrique ont travaillés avec la jeunesse guinéenne. Ils ont réfléchi et ils ont trouvés des termes qu’il faut pour que la Guinée fasse une participation remarquable à COP21 en décembre 2015. »
L’impact et la mobilisation…
« Sur le plan des nouveautés, des signatures et des conférences, les salles étaient archicombles. Je pense que cette 7ème édition est réellement un succès donc on ne peut que remercier les bénévoles, les acteurs de cette manifestation, l’ensemble des médias guinéens et internationaux, les partenaires qui ont eu confiance à notre entreprise et à notre association pour organiser cette 7ème édition. Rendez en 2016 avec pour pays invité d’honneur le Congo Brazzaville. »
Henri N’koumo, directeur du livre et de la lecture au ministère de la culture et de la francophonie de Côte d’Ivoire :
Le soutien de la Côte d’Ivoire…
« C’est avec beaucoup de bonheur que la Côte d’Ivoire est présente aux 72 heures du livre de Conakry. Ce bonheur est d’autant plus ample que notre présence s’inscrit dans le cadre des relations d’amitiés et de fraternités qui unissent nos 2 pays. Il témoignage de l’amour que la Côte d’Ivoire a pour la Guinée à un moment ou la Guinée est quelque part mise au banc des relations. La Côte d’Ivoire est donc présente pour soutenir la Guinée victime de la maladie à virus Ebola mais elle est aussi présente pour faire vivre le livre et permettre que par le livre le pont entre nos 2 pays continue d’être un pont dynamique. »
L’impact et le bilan…
« Après 3 jours, nous faisons le constat que la Guinée est présente sur le plan du livre, que les 72 heures du livre sont un événement important qui chaque année fait un pas en avant. La présence en plus de la Côte d’Ivoire, de nombreuses personnes venues de l’extérieur pour affirmer la dimension internationale de cette foire est quelque chose de vraiment attachant. Je pense que les autorités de la Guinée ont eu raison de mettre en situation les 72 heures du livre et en tant que directeur du livre et de la lecture de Côte d’Ivoire, je suis très heureux de la dimension populaire de cette événement parce qu’il nous appartient nous africains de faire en sorte que le livre serve la cause publique et que par le livre nos populations ajoutent à leur grandeur. Pendant 3 jours, la Guinée a été présente aux 72 heures du livre et pendant 3 jours, ceux qui sont venus de l’extérieur pour soutenir la Guinée à faire vivre ces 72 heures étaient présents. Il y’a eu des échanges fructueux et il y’a eu un véritable dialogue entre les différents participants et aussi des rencontres assez émouvantes avec le public. »
Le coup de cœur à la Guinée…
« Chapeau donc aux organisateurs et chapeau au gouvernement guinéen pour cette belle initiative qui participe des relations de consolidation et de brassage de nos peuples de la sous région et de l’ensemble du continent. »
Initialement annoncée pour les 26 et 27 avril, l’étape de Labé a été finalement annulée à cause de la crise politique qui a dernièrement causé un mot dans cette ville. Néanmoins, le comité d’organisation des 72 heures du livre entend prendre des dispositions pour prochainement amener les professionnels du livre guinéens à Labé afin de faire les dons qui ont été promi et aussi visiter le centre de documentation environnementale.
Amadou 2 Barry