Elle est l’une des voix africaines les plus connues dans le monde. La chanteuse d’origine béninoise Angélique Kidjo a remporté sa troisième distinction aux Grammy Award, l’équivalent des Oscar pour la musique, lundi 15 février, au Staples Center à Los Angeles.
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L’artiste a été récompensée dans la catégorie du meilleur album de musique du monde pour « Sings », une compilation de ses chansons interprétées avec l’orchestre philharmonique du Luxembourg. C’est la deuxième distinction consécutive aux Grammy Award, après la toute première en 2007.
« Ce qui m’étonne de plus en plus, c’est l’ouverture d’esprit des Grammys par rapport aux autres entités artistiques, ils s’ouvrent au reste du monde », a-t-elle déclaré la lauréate.
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En 2015, Angélique Kidjo avait déjà gagné dans la même catégorie pour « Eve », un hommage aux femmes d’Afrique. Cette année, c’est en dansant sur « I Feel Good » de James Brown, qu’Angélique Kidjo, vêtue d’un ensemble Vlisco (marque hollandaise de tissus wax), est montée sur la scène du Staples Center pour recevoir son prix.
Elle a dédié cette récompense aux jeunes artistes africains qui ne cessent d’émerger : « L’Afrique est en marche, elle est positive. Regroupons-nous et refusons la haine et la violence grâce à la musique. Pourmoi, la musique est avant tout la seule forme d’art qui lie tout le monde. »
L’album « Sings » l’a emporté face à celui de la légende de la bossa-nova brésilienne Gilberto Gil, à celui de l’innovant groupe malawite Zomba Prison Project, et l’album de la joueuse de sitar Anoushka Shankar, fille du défunt Ravi Shankar.
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