Les personnalités étaient venues nombreuses rendre un dernier hommage à Nelson Mandela. Dans le stade bondé de Soweto, presque tous les chefs d’Etat en activité et leurs prédécesseurs avaient pris place dans les gradins, selon les affinités. Le président Barack Obama ne s’est visiblement pas fait prier s’installer près de la première Ministre danoise, jolie blonde de son état.
Après avoir électrisé les foules avec son discours vibrant en hommage à Nelson Mandela devant un parterre de célébrités, Barack Obama s’est installé dans la tribune VIP pour suivre la cérémonie. A sa gauche, Michelle Obama, à sa droite, Helle Thorning-Schmidt. Si son nom ne vous dit rien, cette femme de 46 ans est pourtant la personnalité politique danoise la plus influente. Et visiblement, la première ministre du Danemark n’a pas boudé son plaisir, une fois assise entre son homologue british David Cameron et Barack Obama. En plein hommage solennel, les joyeux drilles se sont rassemblés autour de Thorning-Schmidt pour un petit instant selfie: un souvenir immortalisé dans un téléphone portable, une autoportrait en photo, pris à quatre mains par la danoise et le président américain.
Si l’ambiance était à la franche camaraderie pour les trois chefs d’Etat, Michelle O., de son côté n’a pas hésité à désapprouver l’attitude de son mari. Mise à l’écart, FLOTUS s’est drapée dans sa dignité, droite comme la justice, jetant de temps à autre un regard inquisiteur à son mari hilare, tout acquis à la cause de sa voisine danoise. Bouche pincée, moue serrée, la première dame des Etats-Unis n’a pas résisté à la gamme d’expressions de la femme bafouée. Alors, flirt ou pas flirt entre la blonde et ses pairs? Il faut dire que Madame Thorning-Schmidt, venue sans son mari, n’a pu décemment refuser l’attention accordée par Cameron et Obama. Et plus si affinités.
Une attitude très légère pour ces trois responsables politiques, dont les clichés en pleine séance de selfie ont enflammé – et affligé – la Toile. Pourtant connu pour être un couple uni, Michelle et Barack Obama n’étaient cette fois-ci pas sur la même longueur d’ondes. Pas sûr que l’ambiance retour dans Air Force One ait beaucoup ressemblé à celle, décontractée, et joviale, qui régnait dans les gradins du stade sud-africain. D’aucuns disent qu’un vent glacial avait refroidi l’atmosphère. Un vent venu tout droit du Danemark?