CONSTAT – La légèreté a atteint son paroxysme dans les services publics guinéens ! Le Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA) a montré ses limites dans la lutte de protection des œuvres artistiques.
Les disques piratés sont vendus aujourd’hui à ciel ouvert dans les rues de Conakry. Cela au su, au vu des autorités et personne n’en fait cas.
Le long de l’autoroute Fidel Castro et la Route le Prince, c’est palpable en pleine journée. Cette réalité crève l’œil. Une pratique qui appauvrit chaque jour, les artistes guinéens.
Il est clair, que les autorités ont démissionné dans cette lutte de protection d’œuvres artistiques. Le BGDA confiné au palais du peuple, n’affiche aucune politique efficace pour freiner cette pratique, aucune volonté de poursuite judiciare. Ceux qui sont épinglés sont relâchés le lendemain. Quelques rares fois, le BGDA nous fait voir l’incinération de quelques disques piratés. Mais cela suffirait-elle?
ENIPRA, le nid des pirates
Dans le grand marché de Madina à Conakry, se trouve la grande industrie de piraterie. Ici, ça bouge dans les sens et ça bosse intensément sans relâche. Les artisans de cette pratique malsaine s’enrichissent tous les jours sur le dos des pauvres artistes. Parmi eux, se trouvent même des producteurs et distributeurs non agréés.
Dans les autres pays, les artistes ne vivent que de leurs œuvres par la commercialisation en ligne. comme pour dire, qu’ils sont à la pointe de la nouvelle technologie. Contrairement à la Guinée où les artistes trainent au quotidien leur squelette de pauvreté. Certains sont obligés de se livrer à la mendicité. C’est bien dommage !
N’est-ce pas le BGDA doit se bouger ?
AFROGUINEE