Tikei, le rappeur du groupe Gnamakalah chante « Avant qu’on ne m’enterre », une oraison funèbre du quotidien de nombreux jeunes guinéens foulés par les violences policières à répétition en Guinée.
La haute banlieue de Conakry, l’Axe et ses environs s’y reconnaitront à coup sûr, mais pas que. Car ce rap est aussi un véritable hymne pour tous ceux qui souffrent et qui rêvent d’une justice sociale dans leur pays.
Le single est détonnant comme le bruit de cette arme à feu tirée à bout portant sur un manifestant.
Une guitare acoustique, des rimes ciselés et des mots engagés qui pèsent : l’alchimie est parfaite.
A écoutez sans modération !
AFROGUINEE