Au-delà de la musique, Natu Camara du groupe Ideal Black Girls s’engage activement pour l’éducation des enfants et surtout des jeunes filles. Un challenge humanitaire pour lequel la chanteuse se fait remarquer ces derniers temps dans son pays, la Guinée. Chose qui justifie litteralement le nom de son dernier album solo « Dimèdi » qui signifie dans la langue du terroir « Enfant ».
Le week-end dernier, Natu Camara et ses invités ont animé le Samedi, une conférence-débat, à l’école ‘’Hamdallaye Secondaire’’, en haute banlieue de Conakry. C’était à l’occasion de l’ouverture officielle du Foyer Socioéducatif de cet établissement scolaire.
La chanteuse et ses invités ont teinté au vitriol les nombreuses conséquences liées au thème : « L’immigration Clandestine ».
« On n’a pas besoin d’aller à l’étranger pour réussir sa vie. Car on peut tout avoir sur place ici, en Guinée. Ce challenge ne peut se faire sans l’éducation à la base », dira Natu avant de prendre l’exemple sur son parcourt de combattante.
La chanteuse a demandé à ses invités et bien d’autres femmes modèles dont Aya Diawara de la Radio Télévision Guinéenne (RTG), de bien vouloir accepter de coacher certaines jeunes filles de l’école.
Par ailleurs, pour joindre l’utile à l’agréable, Natu Camara a improvisé quelques chansons dénonçant les méfaits de l’immigration clandestine, des mariages forcés et précoces ainsi que l’excision.
Natu soutient aussi des démunis
Au-delà de son soutien aux jeunes filles, Natu Camara se dit préoccupée par la situation des personnes démunies.
L’artiste a profité de la journée de ce week-end pour s’enquérir des réalités de TAYAKI, un des quartiers de Conakry se trouvant dans un état pitoyable. Pas d’infrastructures des services sociaux de base. Cet endroit surpeuplé de la Commune Ratoma patauge dans une pauvreté extrême au vu et au su des autorités.
Sur les lieux, Natu a exprimé sa volonté d’apporter assistance aux habitants de cette partie de Conakry et attiré l’attention des ONG humanitaires sur ces réalités.
AFROGUINEE