Jah Kara avait bien voulu se recueillir devant la dépouille mortelle de sa mère et assister à son enterrement ce mercredi 13 novembre à Conakry. Hélas ! Malgré les négociations auprès des autorités judiciaires du pays, la demande du jeune artiste Guinéo-sénégalais aurait été finalement rejetée.
Rappelons que Jah Kara est jugé le mois passé avant d’être condamné pour 3 mois par les autorités guinéennes. Il a été arrêté sur les rues de Conakry alors qu’il manifestait avec une pancarte et un poste de radio, contre l’idée d’un troisième mandat pour le Président guinéen, Alpha Condé. (Voir photo)
Signalons que dans le même registre, d’autres chanteurs du genre reconvertis en politiques comme Élie Kamano, ont été également mis au verrou à la Maison Centrale de Conakry.
Par ailleurs, pour la demande formulée par Jah Kara concernant sa permission de pouvoir assister aux cérémonies funèbres de sa mère, le régisseur, le directeur de la garde pénitentiaire, le parquet auraient été saisis. Sauf que la requête n’a pas été malheureusement acceptée.
Selon les spécialistes de Droit interrogés par notre Rédaction, « c’est le juge de l’exécution des peines qui peut décider dans pareil cas. Mais que fort malheureusement, la Guinée n’en dispose pas encore. Mais à défaut, l’Avocat peut faire une demande motivée au Directeur National de l’Administration Pénitentiaire qui instruit par la suite, le Régisseur de la prison, de prendre toutes les mesures d’exécution de ladite requête. Pour Jah Kara, cette procédure n’a pas connu une suite favorable. Sa libération est fixée pour le mois de janvier.
Syta pour AFROGUINEE