Bientôt deux ans, la Guinée n’arrive toujours pas à poursuivre l’organisation de son concours de beauté – Miss Guinée. Quelques mois après les mesures annoncées par les autorités en charge de la culture guinéenne, cette compétition nationale de beauté a toujours du mal à se relever de ses pieds d’argile. C’est où le problème ? Selon nos sources, la cause serait simplement d’ordre financier.
Si par le passé, le Comité Miss Guinée (Comigui) de Johanna Barry pouvait obtenir des fonds pour organiser cet événement, depuis l’immixtion du ministère de la culture, cette affaire somnole dans une ultra moisissure. Aucun acte concret n’est pour le moment visible. En attendant, la Miss Guinée 2017, Asmaou Diallo et ses Dauphines continuent de bien profiter d’un mandat « interminable » et certes « illégal ».
La dernière édition du concours Miss Guinée en février 2017 a connu de fortes critiques acerbes relatives aux tenues de vérité des candidates. Ce qui a amené le ministre de la culture à l’époque, Siaka Barry de prendre une décision gelant toutes les activités du Comigui pour 12 mois. Il a fallu l’arrivée de Bantama Sow à la tête du département pour lever cette sanction mais en soumettant le Comigui sous une certaine exigence. La Première, renouveler entièrement son bureau. A cet effet, 10 postes ont été distribués dont quatre (4) pour le ministère de la culture et six (6) autres pour le Comigui. Johanna Barry est restée toujours la présidente et Malick Kébé devient son suppléant.
Les postes de Directeur Communication, la Trésorerie, le Secrétariat Administratif et le Secrétariat à l’Organisation reviennent exclusivement au Comigui. Malgré toutes ces réformes, le constat est que rien ne bouge d’un iota. Les manques de financement, de concertation et de volonté seraient sans doute les causes réelles du blocus. C’est fini pour le concours Miss Guinée? Affaire à suivre !
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