L’artiste Sékouba Kandia Kouyaté nommé récemment à la tête de « l’ENSEMBLE INSTRUMENTAL DE GUINÉE » a pris fonctions ce jeudi 18 Janvier.
Ce fils héritier de feu Sory Kandia Kouyaté icône de la musique guinéenne, vient fraîchement à son nouveau poste avec beaucoup d’ambitions de porter très loin ce patrimoine artistique national. Il a fait savoir sa motivation au cours de la cérémonie de passation qui a réuni les autorités et acteurs de la culture guinéenne.
« Je vais booster l’Ensemble Instrumental jusqu’à Bercy », s’est engagé Sékouba.
[vsw id= »vVlE7gz3Gdc » source= »youtube » width= »600″ height= »344″ autoplay= »no »]A la découverte de l’Ensemble Instrumental
Fondé le 4 janvier 1961, sous l’impulsion du président Ahmed Sékou Touré, dont la politique d’authenticité est de fondre les différentes musiques des peuples composant la Guinée dans un style novateur national, l’Ensemble Instrumental National de Guinée (ou Ensemble Instrumental et Choral de la “Voix de la Révolution” ou de la Radiodiffusion) était placé sous la direction de Kouyaté Sory Kandia. Il avait pour but, au-delà de toutes barrières linguistiques ou culturelles, de composer et interpréter les airs des répertoires populaires, pour faire revivre l’histoire du pays, et au-delà, de l’Afrique. L’Ensemble Instrumental va alors s’y atteler et naviguer entre musique classique africaine (mandingue, pulaar (peule), et bien d’autres), chants épiques relatant l’histoire des héros et peuples de Guinée et d’Afrique, musique lyrique, chansons de geste ou folk, le tout accompagné de chorégraphies diverses et recherchées.
Un ensemble multiculturel
L’Ensemble Instrumental devient alors un véritable laboratoire de la musique africaine, sous la direction de Kouyaté Sory Kandia, considéré comme la “Voix de l’Afrique”. Venus de divers horizons de la Guinée, des auteurs, compositeurs, arrangeurs, chanteurs, chanteuses, instrumentalistes (kora, ngoni, balafon, bolon, dunun, djembé, calebasse, tambirou (flûte peule), tuné (sorte de trompette bouchée) tamani shekere…), chorégraphes, danseurs, animateurs, acrobates, historiens, chroniqueurs et poètes, exhument et revisitent le patrimoine musical lié à l’histoire des civilisations africaines… Le répertoire de l’Ensemble National est une véritable épopée des musiques africaines puisées aux sources les plus fécondes des cultures populaires : “Touyendé”, “Afrique”, “P.D.G.”, “Soundiata”, “Guinée faré”, “Alpha Yaya”, “Koulandian”, “Toutou Diarra”, “Farakoudou”, “Tara”, “Boloba”, “Douga”, “Helleya”, “Yéyé”, “Tara”, “Naramoudou”, “Lamban”, “Weltare Peuple de Guinée”, “Fleuve Sénégal”, “Ben Mounafan”, “Kémé Bouréma”, “Maniamba – Maramba”, et bien d’autres titres encore… (@AFRISSON)
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