De honte, Serena Williams a longtemps gardé secret un complexe qui la rongeait. Femme forte par excellence, Serena Williams ne semble souffrir d’aucun complexe. Et pourtant, la numéro 1 mondiale n’a pas toujours été à l’aise dans ses baskets. Dans une interview, elle s’est confiée sur les difficultés qu’elle avait rencontrées par le passé à accepter l’image qu’elle renvoyait. « Aucune athlète n’a des seins comme les miens. » Elle dévoile ainsi une face d’elle-même jusqu’ici inconnue.
Serena Williams n’a fait qu’une bouchée de Carla Suarez en quart de finale de l’US Open. Il n’aura fallu que 52 minutes à la numéro 1 mondiale pour balayer l’Espagnole 6-0, 6-0. Avec cette nouvelle victoire, l’Américaine assoit un peu plus sa réputation de rouleau compresseur du circuit WTA. Mais si aujourd’hui, elle incarne un modèle de force et de confiance en soi, la joueuse n’a pas toujours été très à l’aise avec son corps.
« Aucune athlète n’a des seins comme les miens »
Invité par le magazine DuJour à se confier sur sa vie privée et son image, la cadette des soeurs Williams, bien loin de ses propos polémiques sur le viol d’une adolescente, a laissé entrevoir ses failles. Elle n’a ainsi pas caché qu’il lui avait « fallu un certain temps » pour apprendre à s’aimer. « Je n’ai pas toujours eu confiance en moi. J’ai commencé à me sentir à l’aise avec moi-même il y a seulement 6 ou 7 ans. » Etant la plus jeune de sa famille, elle n’a pu échapper à la comparaison avec ses soeurs. « J’étais vraiment épaisse. Ma soeur Venus était si grande et si mince. Et même, vivre dans une société où beaucoup de gens sont vraiment minces, c’était dur. »
En tant qu’athlète, elle a encore plus souffert de cette morphologie hors norme. Sa principale source de complexes a pendant longtemps été sa poitrine, sans aucune comparaison avec une autre joueuse de tennis. « Aucune athlète n’a des seins comme les miens. » Des atouts dont rêvent de nombreuses femmes mais qui l’ont gêné dans la pratique de son sport. Il lui a donc fallu s’approprier son corps petit à petit. « J’ai du apprendre à m’aimer et à (…) lire la suite sur Gentside Sport …