Le King du reggae guinéen, Takana Zion monte au créneau pour ses droits d’auteurs. En effet, l’auteur des albums Black Mafia vient d’interdire à toutes les radios privées de Guinée de diffuser ses œuvres sans au préalable verser ses droits d’auteurs au BGDA ( Bureau Guinéen des Droits d’auteurs ). L’artiste l’a fait savoir en travers les réseaux sociaux notamment sur son compte Facebook.
» INTERDICTION A TOUTES LES RADIOS ET TELE PRIVEES ET PUBLIQUE DE LA GUINEE DE DIFFUSER LES SONS DE TAKANA ZION SANS QUE SES DROITS NE SOIENT PAYÉS AU BGDA
L’ARTISTE CONTINUE A PERCEVOIR SES DROITS EN FRANCE MALGRE TROIS D’ABSENCE SUR LA SCENE FRANÇAISE ALORS CE N’EST PAS NORMAL QU’IL NE PERÇOIVE PAS SES DROITS DANS SON PAYS NATAL MERCI
SIGNE TAKANA ZION LUI MEME »… Peut-on ainsi lire sur la page officielle TAKANA ZION
Takana qui reste le chanteur guinéen le plus prolifique de ces 20 dernières années, a certes une bonne raison de réclamer ses droits d’auteurs. Ce qui pourrait être une brèche pour nombreux autres artistes guinéens qui croupissent dans le besoin sans pour autant bénéficier du minimum du fruit de leur labeur artistique. Comme quoi, » rendez à César ce qui appartient à César ».
Eh oui, ça va encore faire parler les gens !