Une nouvelle étape pour une transition démocratique et apaisé a été franchie par le CNRD. Les nouvelles autorités, ont récemment dévoilé la « charte de la transition » et semblent prendre en compte les problèmes auxquels les acteurs culturels guinéens sont confronté.

Le Conseil National de la Transition, composé de 81 membres proposés par différentes composantes de la population, dont le secteur culturel devra élaborer le projet de Constitution. Une nouvelle ère qui ne laisse indifférent certains acteurs culturels guinéens.

« Depuis 1984, c’est la 1ere fois, de manière nominative, qu’on désigne deux places officiellement pour le secteur de la culture pour une transition ou une assemblée temporaire…Les deux personnes choisies doivent, s’organiser à pouvoir planifier des séances de consultations des différentes associations ou groupements culturels, pour refléter l’avis de tous. » Estime Tidiane Soumah des TWM.

Sur 81 membres proposés, seulement deux places ont été accordé aux acteurs culturels guinéens qui « s’entredéchirent » pour la plus part du temps. D’où l’inquiétude émit par Fabara Koné, président de la Fédération nationale des cinéastes de Guinée (FENACIG) chez nos confrères de Generations224.

« C’est une opportunité, mais en même temps un piège si les acteurs culturels ne prennent pas de la hauteur, s’ils ne font pas preuve de maturité et d’intelligence…on doit plutôt donner la priorité au travail d’organisation du secteur, plutôt qu’au choix des personnes. D’abord, que les acteurs culturels trouvent les moyens d’indiquer les critères pour choisir les personnes qui vont les représenter ». a-t-il confié.

La question qui taraude les esprits des observateurs est de savoir si le mode de désignation des deux membres au compte de la culture va faire polémique.

En attendant de connaitre les deux visages de représentants de la Culture, certains acteurs se sont d’ores et déjà portés candidats pour siéger au CNT.

Nous y reviendrons !

Mohamed KOMAH