Après une brève comparution de l’ex-capitaine du Syli national, Aboubacar Titi Camara, ce jeudi 22 septembre, à la barre du tribunal de première instance de Dixinn, le juge dudit tribunal a de nouveau reporté au 30 septembre, son procès dans lequel il est poursuivi par son épouse Mariam Koulibaly pour «abandon de famille, faux et usage de faux, menaces, injures publiques et diffamations».
Appelé de nouveau pour se défendre, Titi Camara n’a pu avoir le moindre temps de commencer sa défense, comme il l’avait fait à l’ouverture du procès le jeudi 8 septembre dernier. Car, ses avocats ont demandé le renvoi du procès, pour qu’il se tienne à huis-clos.
La défense justifie cette demande par le souci de préserver l’avenir des enfants et l’intimité du couple qu’ils trouvent « sacrée ».
Cette proposition des avocats de la défense est la conséquence directe des interprétations et des commentaires faits sur le sujet sur les réseaux sociaux, où des internautes ne cessent d’asséner de critiques sévères sur les mis en cause.
Face aux arguments évoqués par la défense, le juge Thierno Souleymane Barry a renvoyé le procès au vendredi 30 septembre. Un procès qui se teindra à huis-clos, loin des yeux du public, mais aussi des cameras et des micros des journalistes fortement mobilisés.
Appelé à la barre lors du premier jour de son procès, l’ancien ministre des Sports, Titi Camara accusé sa femme « d’abandon d’époux » lors de sa brûlure corporelle à son domicile en 2014.
Plus loin, l’ex-capitaine du Syli national a aussi accusé son épouse d’entretenir des relations extraconjugales avec l’homme d’affaires Kerfala Camara KPC.
Aussi, il a regretté que son épouse Mariam Coulibaly l’ait quitté pour aller vivre, avec ses deux enfants se trouvant en Guinée, au domicile du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et du travail, Damantang Albert Camara.
« Rentré à la maison, à la Belle Vue, avec mes béquilles, je lui ai demandé de m’aider. Elle a répondu qu’elle n’est pas mon amie. Elle a abandonné la chambre conjugale pour aller dans la chambre des enfants où elle ne faisait qu’appeler les garçons », a-t-il expliqué, citant le PDG de Gui-Co-Pres parmi les garçons que sa femme appelait la nuit.