De nouvelles mesures prises par la nouvelle directrice de l’Agence Guinéenne de Spectacles (AGS)! A peine nommée à la tête de cette agence, Sayon Bamba compte diriger d’une main forte. Une rencontre entre son service et les organisateurs de spectacles était organisée, mardi 31 janvier, au Musée Nationale de Conakry.
Il était question d’informer tous les promoteurs culturels du pays, de nouveaux textes règlementaires qui sont désormais rentrés en vigueur. Et cela, dit-on, pour le bon fonctionnement du milieu de spectacles vivants en République de Guinée.
Parmi les nouvelles mesures prises par la nouvelle direction dont nous détenons une copie, figure l’obtention obligatoire des licences qui sont délivrées selon les conditions et pour une durée précise.
Ensuite, les organisateurs d’évènements et les exploitants des lieux de spectacles doivent prochainement se soumettre aux normes de sécurité liées à l’accueil d’un public. A ce niveau, plusieurs aspects sont déterminés. Par exemple, les issues de secours doivent être identifiables ; une assurance est obligatoire, la billetterie doit être conforme aux capacités d’accueils du lieu de spectacle ; il est exigé de prévoir une structure sanitaire dans les salles et espaces de plus de 1000 personnes, les produits toxiques, inflammables ou autres sont interdits dans les spectacles, etc…
Selon le même document, la patronne de l’AGS a reparti les licences en trois catégories. A savoir, une licence des exploitants de lieux de spectacles aménagés pour des représentations publiques telles que les hôtels, les restaurants, les night clubs, les espaces ouverts et fermés…
La licence des diffuseurs de spectacles ayant la charge de l’accueil d’un public, de la billetterie et de la sécurité des spectacles. Et enfin, une licence des producteurs de spectacles ou entrepreneurs de tournées.
En l’absence de licences, des sanctions sont prévues notamment, des poursuites judiciaires suivies d’une amande pouvant aller jusqu’à 25 millions de francs guinéens. Ensuite, une cessation d’activités liées aux spectacles vivants pouvant aller jusqu’à 2 ans.
Il est reste désormais à savoir si ces beaux textes réajustés par Sayon Bamba seront littéralement appliqués pour l’intérêt du monde de spectacle en Guinée qui est souvent synonyme de déboire.