Bien que confrontée à un défi gigantesque, la Guinée demeure opposée à l’idée d’une coorganisation de la CAN 2025, qui rassemblera 24 équipes dans ce pays aujourd’hui sous-équipé.
Désignée en 2014 pays hôte d’une CAN à 16 équipes en 2023, la Guinée se retrouve à devoir organiser une phase finale à 24 équipes en 2025. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a-t-il les reins assez solides pour relever un tel défi ? Si le Sénégal, par la voix de son président de Fédération Augustin Senghor, a tendu la main à son voisin, Conakry reste pour l’heure droit dans ses bottes. Alors que la Fédération guinéenne s’est dite ouverte à l’idée d’une coorganisation, le ministre des Sports, Sanoussy Bantamba Sow, ne veut (toujours) pas en entendre parler. Le représentant du gouvernement l’a redit mercredi au terme d’une rencontre avec des membres du comité d’organisation de la CAN 2025.
« NOUS POURRONS L’ORGANISER EN 2025 »
« La Guinée n’a jamais organisé une CAN, on va le faire et on ne se cachera pas derrière quelqu’un pour ça, a lâché le ministre. Nous pourrons l’organiser en 2025. Oui, c’est un méga projet. [Mais il permettra] la création de beaucoup d’emplois, le développement… Je vous promets que je ferai l’impossible. Malgré la crise du coronavirus qui a freiné notre élan, moi je ne désespère pas. Je vous assure que nous allons réussir, c’est une équipe qui gagne. Que personne n’hésite par rapport à la réussite de ce projet, vouloir c’est pouvoir. » Conakry s’en tient donc au programme copieux de mise à niveau des infrastructures sportives du pays, puisqu’il prévoit la construction de cinq stades et la modernisation des deux déjà existants, à savoir le stade Général Lansana Condé de Nongo et le stade du 28-Septembre, dans la capitale. Les nouvelles enceintes doivent sortir de terre à Labé, Boké, Kindia, Kankan et N’zérékoré.
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