Á travers une lettre bien rythmée, le journaliste Zakaria Camara encense le patron de la Muse à Conakry, Bilia Bah pour son courage pour le rayonnement de la culture guinéenne. Lisez!
Je m’adresse à BIlia Bah Directeur de la Muse et des Studios Kirah,
Cet homme pour qui j’ai beaucoup d’admiration et de considération, j’en mets ma main au feu que tu mérites toute ta place sur le piédestal. La culture et toi, vous vous êtes choisis pour nous donner une occasion de découvrir le pot aux roses. Avant, il fallait aller à la rencontre du théâtre ; mais depuis peu, et grâce à ton rêve que tu as obstinément réalisé, mais avec brio, le théâtre s’offre aux GRAND PUBLIC
Je sais que tu n’es pas de ceux qui semblent avoir un poil dans la main, mais celui qui a la frite. André Malraux disait je cite, L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme. De cette citation tu en as tiré l’essentiel et le studio Kirah en est la parfaite illustration.
Tu es si engagé pour la promotion de la culture guinéenne, tu es si disponible pour elle, tu en es si passionné que tu mérites des projecteurs, les caméras et micros des journalistes pour que ton combat soit marqué de témoignages éloquents pour la postérité. Dans ta réponse je peux écouter ta volonté de donner la parole aux artistes et créateurs.. Je te donne raison en citant un homme d’Etat qui disait : L’enjeu de la diversité culturelle c’est l’enjeu de l’indépendance d’expression : celle des artistes et des créateurs, mais aussi celle des peuples et des sociétés.
Ton parcours culturel est si brillant que tu ne peux t’arrêter en si bon chemin. Et pour la suite que souhaite plus prolifique, je te conseille l’engagement de FODEBA KEITA, l’inspiration de CAMARA LAYE, et la témérité de SAMORY.
Culturellement !
Zakaria Camara
Journaliste