Le corps sans vie du chanteur IBN KENYATTA a été retrouvé à Toulouse à la grande stupéfaction de sa famille et de ses proches. Le chanteur guinéen n’avait pas donné de ses nouvelles depuis le 15 octobre 2014 où il était sorti de chez lui tranquillement vers 1h du matin. Constatant son absence prolongée et injustifiée, sa famille avait fait alors un avis de recherche et des appels à témoins ( voir photo ci-dessus) dans le souci de le retrouver. C’est ce dimanche 19 octobre 2014 dans les environs de 18h-19h que la dépouille mortelle de Mohamed Yacine CAMARA a.k.a IBN KENYATTA a été retrouvée dans un lac près de la gare SNCF MATABAIAU de Toulouse.
Sur les raisons de sa mort, pour l’instant aucune piste n’a encore été trouvée par les hommes en tenue de la ville rose. Certes, les résultats de l’autopsie de la médecine légiste nous en édifierons plus davantage. IBN KENYATTA meurt donc dans la fleur de l’âge en laissant derrière lui une femme et 2 enfants.
En attendant d’avoir plus de précisions sur les causes réelles de sa mort, ©Afro Guinée Magazine adresse ses sincères condoléances à toute la famille éplorée. Que son âme repose en paix. Amen !
Biographie
L’artiste -compositeur, Mohamed Yacine Camara a.k.a. IBN KENYATTA s’est éteint à l’âge de 33 ans. Né à Conakry en République de Guinée. Il Part à Monrovia (Liberia) à l’âge du biberon en compagnie de ses parents. Suite, à la guerre civile qui a frappé de plein fouet ce pays d’Afrique de l’ouest, le jeune IBN regagne son Conakry natal. Ainsi, comme à l’image de plusieurs jeunes de son âge, il se lance dans la musique au niveau des classes du collège. Avec la complicité d’un vieil ami, les deux mômes créent le groupe » Da Messie ». Du succès en triomphe, ils se produisent dans les kermesses scolaires et autres shows à travers la capitale guinéenne.
Quelques années plus tard, il s’envole pour l’Europe, destination la » FRANCE » où il devait poursuivre ses études. Entre temps, il fait connaissance d’un membre du groupe » Freedom Figters » de Toulouse. Ces fréquentations avec ce groupe, relance sa jeune carrière artistique. D’ailleurs, il profite de ce Crew de la ville Rose pour faire quelques prestations dans certaines salles de spectacles de la place. Plus tard, il côtoie le talentueux ingénieur de son Live-L, Charles Guillou. Avec son réalisme et son engagement, Kenyatta parvient à imposer son propre style musical. Sa multi culturalité fait de lui un artiste complet. Car, il chante et toaste en Soussou, Malinké, Anglais, pulaar et autres patois….
En 2011, avec les doigtés de Live-L, un CD maxi-single auto production et promotionnel de quatre titres est cuisiné et intitulé » ZION WOMAN »
[vsw id= »Itg79Kqz4r4″ source= »youtube » width= »425″ height= »344″ autoplay= »no »]En 2012, son premier album voit enfin le jour et est appelé »FABARA » traduit la » Patrie » en Malinké. Cet album de onze titres, préparé, enregistré, arrangé et mixé à Zion Train Studio (Toulouse / France) par Live-I puis revu et mastérisé chez Color Sound Studio à Paris.
[vsw id= »WQycmAvSZAc » source= »youtube » width= »425″ height= »344″ autoplay= »no »]C’est seulement, ces œuvres qu’IBN laissera finalement au monde de la musique et à ses fans. Parti de chez lui la nuit du mercredi 15 octobre 2014, le chanteur est resté sans nouvelle jusqu’en journée de ce lundi 20 octobre 2014.
Retrouvé dans les eaux du canal, non loin de la gare SNCF Matabiau à Toulouse, Kenyatta, est alors parti dans un voyage sans retour en laissant dernier lui, une fille d’environ de 6 ans, un garçon de 3 ans et une veuve. Rest In Peace !
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