Représentant la belle allure de la Guadeloupe, Cécilia Daninthe est une artiste talentueuse qui veut faire de la danse une arme pour éblouir et changer le monde.
Nous l’avons récemment rencontré à Paris pour une interview exclusive. La lauréate du ‘’Trophée Danse’’ de la 4ème édition du Black Genius Festival nous fait plonger dans son univers. Entrez dans la danse avec Cécilia !
Bonjour Cécilia, présentez- vous à nos lecteurs.
Bonjour, je suis Cécilia Daninthe, danseuse/chorégraphe/éducatrice, une Guadeloupéenne installée à New York depuis quelques années.
Qu’est-ce que la danse représente pour vous de façon très particulière ?
La danse pour moi est un moyen d’expression, un monde à part dans lequel je peux totalement m’extérioriser …La danse fait partie intégrante de ma vie.
Comment êtes- vous venus à la danse classique ?
Je n’ai pas vraiment choisi la danse classique. C’est la base dans l’Art de la danse, pour apprendre toutes les techniques; donc j’ai dû m’y mettre. Cependant mes domaines de prédilection sont le Jazz et le Moderne.
Lorsque vous êtes sur scène, on voit en vous cette énorme envie de dompter les spectateurs qui vous regardent. D’où vous vient cette énergie ?
Cette énergie me vient de ma culture, de ma famille. De tous ceux qui croient en moi et qui me soutiennent, de près ou de loin!
Ils me donnent l’énergie de toujours aller plus loin…
Pouvez-vous nous donner un petit conseil pour qui veut apprendre la danse classique ?
Beaucoup de discipline, de rigueur, de détermination et de persévérance.
La Guadeloupe, les Antilles et l’Afrique, cela vous inspire quoi ?
Ce sont des Terres Riches, d’Histoire, de Diversité, …
Mais elles représentent aussi pour moi, le Berceau de l’Humanité et également, le Futur du Monde. C’est là pour ce qui me concerne, une vraie source d’inspiration.
Y a-t-il un sujet de société qui vous tient à cœur ? Une démarche citoyenne par exemple ?
Je m’intéresse vivement aux conditions de travail ou autres des femmes et des enfants du monde entier et je m’insurge en permanence contre la maltraitance qui leur est souvent réservée.
D’autre part, Je voudrais rendre l’Art, plus particulièrement la Danse, accessible à tous ceux qui n’y ont pas accès, par le biais par exemple de spectacles, de master classes, ou de tout autre action à caractère culturel…
D’ailleurs à New York, j’enseigne déjà la danse pour des associations partageant cette même conception. J’espère pouvoir en faire autant pour d’autres pays !
Un dernier mot…
Je remercie tous ceux qui me supportent et m’encouragent à poursuivre dans la voie que je me suis ouverte …
Je leur demande de bien vouloir rester au courant de mon actualité en consultant mon site internet www.ceciliadaninthe.com
Je vous remercie.
Merci à vous Afroguinée Magazine
Crédits Photos : AGGR Pix & Marks Watt
Propos recueillis par Aboubacar M. CAMARA pour Afroguinée.com©
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