L’artiste guinéen Jack Woumpack se retrouve actuellement au centre d’une vive polémique après avoir tenu des propos controversés dans une récente vidéo.
Dans cette vidéo qui s’est rapidement répandue comme une trainée de poudre sur la toile, le chanteur aborde l’actualité socio-politique de la Guinée en faisant référence, notamment, aux violences survenues lors des manifestations de rue, des propos jugés « contraire aux valeurs de l’unité nationale », qui ont choqué de nombreux internautes et suscité de vives réactions en ligne.
Conséquence, ces déclarations de Jack Woumpack ont conduit illico, à une action judiciaire initiée par le ministre guinéen de la Justice, Charles Wright.
Dans ce courrier adressé au Procureur général près de la Cour de Conakry, dont notre rédaction détient une copie, le chanteur et activiste Jack Woumpack, de son vrai nom Jack Gbignamou Haba, est accusé d’avoir divulgué présumément des propos « injurieux, outrageants, méprisants ou diffamatoires envers des individus en raison de leur appartenance à un groupe social spécifique, en utilisant des moyens cybercriminels. »
Cette affaire met en lumière la délicate balance entre la création artistique, le leader d’opinion et les responsabilités qui en découlent, notamment lorsque les propos tenus peuvent être considérés comme diffamatoires ou injurieux envers certains groupes sociaux.
Notre rédaction suivra de très près, les développements de cette affaire qui défraie, actuellement, la chronique en Guinée, afin de relayer les conséquences directes de cette situation peu reluisante pour Jack Woumpack.
Nous y reviendrons…