L’artiste guinéo-sénégalais, Jah Kara qui protestait la semaine dernière dans les rues de Conakry avec un poste de radio et une pancarte contre un troisième mandat, s’est fait arrêter, juger et condamner à 3 mois d’emprisonnement ferme. Nous apprend un proche du jeune artiste reggae man.
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Cependant, il faut dire que cette peine collée à Jah Kara pour sa prise de position contre l’actuel régime en Guinée se passe sous silence général. Et pour cause, le jeune activiste est moins connu au pays après plusieurs années passées au Sénégal où il poursuit son rêve, la musique. Aussi, notre source nous apprend que le jeune chanteur n’a présentement aucun membre de sa famille à Conakry après le décès de sa grand-mère, sinon que certains de ses amis qui l’apporteraient d’ailleurs un soutien depuis sa cellule de détention.
A préciser que Karamoko Sylla de son vrai nom, est condamné pour les mêmes faits reprochés à Elie Kamano, Bill De Sam aussi artistes, et plusieurs autres membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) détenus depuis des jours à la Maison d’Arrêt de Conakry. Il s’agit bien d’actes et manœuvre de nature à troubler l’ordre public et l’attroupement non autorisé. Oui! Nous sommes dans le pays d’Alpha Condé, l’un des plus anciens des politiciens du continent africain ayant combattu plus de 40 ans dans l’opposition avant d’arriver au pouvoir en 2010. À quelques mois de la fin de son quinquennat, il afficherait la volonté de modifier la constitution de son pays qui pourrait dit-on, l’offrir un prolongement de mandat. D’où des vagues de protestations et manifestations populaires se font constater à travers le pays.
Affaire à suivre…
AFROGUINEE