Le célèbre reggae maker, Takana Zion, a choisi la place publique pour asséner ses vérités au Chef de l’Etat guinéen ! A peine rentré de la France où il a participé au grand festival reggae Sun Ska, Takana Zion a encore rafler la vedette à plus d’un lors de la cérémonie d’ouverture du 15ème Festival des Arts et de la Culture (FENAC) à Conakry , qui a démarré lundi 05 Septembre.
Une cérémonie marquée par la présence des plus hautes autorités du pays dont le Président de la République, le Pr. Alpha Condé. Alors, c’était une occasion que l’auteur de l’album « Good Life » ne voulait du tout rater.
Sur scène, alors qu’il prestait sur un de ses nouveaux tubes invitant ces compatriotes guinéens à cultiver l’unité et la paix, Takana fait une pause et fait face au président Alpha Condé confortablement assis avec plusieurs autres personnalités au niveau du hall du palais pour traduire ses messages : « Pr. Alpha Condé je suis ici sur le podium avec mon mouchoir blanc pour vous montrer mes sept amours. Tout le peuple de Guinée ne compte que sur vous aujourd’hui. N’acceptez jamais que les esprits sataniques vous trompent. Vous voulez faire du bien pour les guinéens mais il y a des choses que vous devez lutter pour que vos meilleurs actes soient visibles. Y a des gens qui ne veulent pas le bonheur de personne. Le guinéen n’aime pas le chef, n’aime pas le père de son prochain, ni un homme véridique. S’il prend un homme véridique, il le tue. Alpha Condé moi, vous êtes mon chef, mon père. Puisque l’ami de mon père est mon père », a laissé entendre l’espoir du reggae africain ovationné par le public.
Pendant que Takana s’exprimait à l’endroit du président, il fut interrompu du coup par le maître de la cérémonie, Jean Baptiste Williams, le temps pour ce dernier de demander l’avis du président si Takana pouvait continuer sa prestation.
Après l’ordre reçu, Takana enchaîna avec son titre « Wobanban » qui mis le feu aux poudres avant de quitter sur la scène apparemment satisfait.
Rappelons que Takana n’est pas à sa première fois de s’adresser au locataire de Sékhoutoureya et bien d’autres hommes politiques du pays.