Biographie – Mohamed Mara, connu sous le nom d’artiste « Ginola Lélé », est un artiste guinéen née Conakry, capitale de la République de Guinée. Depuis 2009, il vit à Montréal au Canada où il joue et dispense les cours de danse et de percussion africaine de Guinée.
C’est en 1992 que l’artiste débute sa formation en danse traditionnelle, avant son initiation en interprétation théâtrale à l’école de Conakry, deux ans plus tard. Ensuite, il explore les rythmes traditionnels de différents pays africains dont ceux de la Côte d’Ivoire, du Congo et du Burkina Faso.
En 2003, il intègre les rangs des Grands Ballets Watafré afin de perfectionner sa formation en danse traditionnelle purement guinéenne. Rapidement, il se fait remarquer par le Ballet professionnel de Matam dirigé à l’époque par le grand Maître danseur traditionnel, feu Sékouba Camara dit »Wasterlo » du Ballet National de Guinée.
La valeur n’attends point le nombre d’année a-t-on coutume de le dire, l’année 2008 marque sa rencontre avec le grand maître Famoudou KONATE avec qui, il travaille pendant longtemps sur les valeurs des différents rythmes traditionnels africains.
Depuis son arrivée au Québec, notre compatriote a fondé « Benkadi », un groupe de danse et de percussion traditionnelle (récipiendaire du Syli de Bronze au Festival Nuits d’Afrique, 2012 à Montréal).
Inspiré de la riche culture métissée québécoise, ce groupe dont il est le maître à tout faire, s’intéresse de plus aux divers courants de danse ; dont la danse contemporaine et folklorique québécoise. En 2015, il décide de chanter dans sa langue maternelle « lélé », afin de promouvoir davantage la culture guinéenne à l’échelle internationale.
Par ailleurs « Ginola Lélé » est socialement très engagé pour la cause des plus déshérités. À l’école Nimba de Conakry (Guinée), il vient en aide aux personnes handicapées afin de leur assurer une intégration professionnelles et sociale à travers la danse, la percussion et l’apprentissage de la couture et de la cordonnerie. Pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé, notre compatriote a aussi lancé il y a quelques années le « Festival international des personnes à mobilité réduite », qui s’est déroulé dans sa première édition en 2018 à Conakry.
Par Mohamed KOMAH
AFROGUINÉE