Sarahah, conçue en Arabie saoudite, lancée en version iOS le 13 juin dernier, l’application a devancé ces dernières semaines Snapchat, WhatsApp, Instagram ou encore Messenger en nombre de téléchargements.
Après avoir progressivement conquis le Liban, la Tunisie et l’Égypte, elle se propage désormais comme une traînée de poudre aux États-Unis et en Europe.
L’application propose l’envoi de messages anonymes pour encourager la spontanéité, l’ouverture et la franchise. L’échange reste limité, puisqu’il est impossible de répondre à d’éventuels mots doux reçus. Au 30 Juillet 2017 l’application enregistre 15 millions d’utilisateurs à travers le monde et l’application est toujours numéro 1 des téléchargement sur l’Appstore.
Une fois leur profil créé sur Sarahah, les adolescents peuvent inviter leurs amis à laisser un message anonyme à leur propos, leur faire un compliment ou leur avouer un secret. Propice à la confession, l’anonymat a néanmoins ses inconvénients. Comme d’autres services similaires au succès éphémère, tels Whisper, Secret, ou Yik Yak, application à ragots disparue en mai, Sarahah doit faire face à un afflux de messages intimidants, menaçants, voire insultants. Son fondateur, Zain al-Abidin Tawfiq, affirme avoir pris les devants. Des options de filtrage de contenus par mots-clés ou la possibilité de bloquer un utilisateur désobligeant sont envisagées.