Depuis quelques jours l’artiste, auteure-compositrice et productrice ivoirienne résidente en Gambie, JahQueen Theempress prend de la température et contemple le beau paysage touristique guinéen. AFROGUINEE l’a rencontré quelque part dans la capitale Conakry dont voici l’intégralité de notre entrevue. Lisez !
Slt Jahqueen!
Slt
Quel est l’objet de ton séjour à Conakry ?
Je suis à Conakry pour le premier festival de musique des femmes intitulé Mousso Music Festival. J’ai été séduite par l’idée et la portée du projet. En marge de cette grande messe culturelle dédiée exclusivement à la femme, je profite aussi pour connaître la Guinée en profondeur, un pays très riche sur le plan touristique et culturel. Franchemment, l’hôspitalité y est et je suis très émue.
Certainement tu as noué des relations avec les artistes guinéens ?
(Rire) Bien sûr, j’ai joué avec pas mal d’artistes musiciens. Je connaissais la Guinée musicalement. Je suis là pour faire plus de connaissance. Sinon, c’est grâce à des vedettes comme Mory Kanté qui n’est plus à présenter et qui fait que la musique africaine est ouverte à l’extérieur. Y’a des Amazones de Guinée que j’observe depuis très longtemps; également Takana Zion qui est un frère spirituel pour moi, je me sens très proche de lui. Je partage la même philosophie que lui qu’est le Rastapharisme; aussi Elie Kamano, Banlieuz’art, Instint Killers que j’aimerai bien rencontrer aussi avant mon départ.
A cela s’ajoutent Balla Kanté que j’apprécie énormement aussi; Kathy La Star que j’ai croisé ici, lors du Mousso Music Festival, y’a plein d’artistes que je connais à travers leur musique. Je suis vraiment une fans de la Guinée, un pays plein d’histoire avec Sekou Touré. C’est pour dire que culturellement je me sens très proche de la Guinée.
Parles-nous de ton parcours artistique pour ceux qui ne te connaissent pas en Guinée
Cela fait une bonne dizaine, voir quinzaine d’années que je fais la musique avec modestie. J’ai commencé depuis le lycée, après j’ai commencé à fréquenter les cabarets etc… Et depuis cinq ans maintenant, j’essaie de construire ma carrière entant que vedette de la chanson reggae. J’ai fait mon premier album y’a quelques années et actuellement, je suis en promotion, je m’apprête également pour un maxi single qui est presque prêt et la Guinée aura d’ailleurs l’exclusivité.
N’est-ce pas tu as bien profité de la chaleur de Conakry ?
Bien sûr ! Je suis très heureuse d’être là. Pour moi, ce n’est qu’un début et j’espère revenir très bientôt.