Moussa Daraba et son équipe se plaignent et alertent l’opinion! Ils se disent victimes de plagiat de leur événement annuel « LES J’AWARDS », une grande cérémonie de distinction des jeunes de Guinée se démarquant dans leurs différents secteurs d’activités.
Pouvons-nous parler du plagiat ? Le jeune Daraba s’explique à chaud sur AFROGUINEE.
« C’est un plagiat parce qu’ils se sont inspirés de nos critères qui restent identiques. Sur 6 catégories 5 font partie de celles des JAWARDS. Le travail de présélection se fait de la même façon quasiment. Et normalement c’est un salon, et un salon ce sont les expositions, les conférences, le réseautage, mais des prix ? », s’est-il interrogé.
Quelles sont ceux qui sont mises en cause ? Daraba répond sans hésiter
« Il s’agit du comité d’organisation d’un salon de la place portant sur l’entrepreneuriat soutenu par le gouvernement et certaines de ses entités intervenant dans le domaine de l’entrepreneuriat par exemple, l’AGUIPE (Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi NDLR) et l’APIP (Agence de promotion des investissements privés NDLR). L’équipe est faite d’enfants d’anciens et actuels notables de l’Etat guinéen. La plupart des membres sont intervenus en tant que Membre du jury ou nominés dans le processus des J’AWARDS », a t-il indiqué sans citer de noms.
Poursuivant ses propos, le jeune Présentateur et Animateur télé se défend…
« En ayant appartenu aux travaux des J’AWARDS, ils auraient soit, pu créer une connexion entre les deux événements pour mieux les appuyer de part et d’autres, sinon, s’abstenir d’organiser des AWARDS dédiés exclusivement aux jeunes, ce qui est la marque de fabrique des J’AWARDS. Les critères chez eux : Être âgé entre 18 et 35 ans Être de nationalité guinéenne Avoir initié un projet. C’est quoi la différence ? » demande t-il.
Que comptes-tu faire pour être rétabli dans tes droits ?
« Pour l’heure, j’ai tenu à alerter l’opinion, la jeunesse surtout, qui est notre sponsor leader ».
Comme défense, notre interlocuteur nous fait savoir que LES J’AWARDS sont bien sûrs protégés par les instances nationales de protection des Droits de la Propriété Intellectuelle.
Pour équilibrer l’information, AFROGUINEE a tenté aussi de joindre certaines entités mises en causes dans cette affaire, mais en vain.
Affaire à suivre…
Syta CAMARA
www.afroguinee.com