Ces derniers temps, le réseau social guinéen est inondé par des vidéos à caractère pornographique, des sextape et des clichés Nude. Cette situation alarmante prouve à suffisance que la société guinéenne se dégrade de jour en jour.
La dépravation est entrain de prendre une grande ampleur surtout à travers les réseaux sociaux où les jeunes sont les plus exposés. Que faire ? Comment agir ? Voici autant de questions qui amènent à réfléchir.
Dans la plupart des cas, les jeunes sont souvent les auteurs de ces séries de vidéos sextape. Ce qui est sidérant, même des artistes urbains qui sont sensés éduqués les consciences sont mis en cause. Alarmant !
Quant les scolaires se livrent à des expériences de sexes filmés comme ce qui s’est passé récemment à Kankan, le phénomène devient alors très inquiétant. Comment protéger l’adolescent (e) guinéen(ne) face à ce fléau ?
Aujourd’hui, il ne se passe pas plus de deux mois sans qu’une vidéo du genre sextape, qui a fuité dit-on, ne fasse le tour de Messenger. Une propagation à la vitesse de l’éclair qui dégrade carrément nos mœurs africaines.
A cela s’ajoute la prostitution à grande échelle à Conakry dans les maquis spécialisés et des réseaux d’escorte girl qui font la navette dans les hôtels de la capitale guinéenne. Cela se passe au su et vu des autorités policière et judiciaires.
Selon plusieurs enquêtes menées par de nombreuses ONG de la place, les travailleuses du sexe qui rodent les coins noirs de Conakry sont dans la majorité des jeunes filles âgées de 16 à 23 ans. Cette ascension de la prostitution est aussi favorisée par les réseaux sociaux qui amplifient le système de mise en relation facile.
Si rien n’est fait pour endiguer le phénomène de la prostitution et surtout sensibiliser les plus jeunes, notre société part littéralement de travers. Il est peut-être temps d’agir !
AFROGUINEE