« Femme et jeune, vecteur de paix et de développement », a été le thème retenu cette année, au 15ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui s’est tenu du 29 au 30 Novembre dernier dans le pays de la Teranga à Dakar.
Un sommet qui a mis au premier plan les jeunes et les femmes africaines en prenant en compte, leurs soucis majeurs, leurs revendications pour leur insertion socioéducative, économique et culturelle. De l’emploi jeunes en passant par l’émancipation et l’entrepreneuriat féminins.
Rappelons qu’un autre fait marquant de cette rencontre qui a regroupé plus d’une trentaine de Chefs d’Etat et de gouvernements africains, a été l’élection d’une femme au poste du Secrétaire Général, en la personne de Marie Michaëlle Eden Jean qui fut gouverneur général du Canada. Elle est également, animatrice de télévision et journaliste canadienne.
Ce sommet de la Francophonie très particulier, redonne espoir à la femme et à la jeunesse du continent, deux couches sociales en frêle dans presque toutes les sociétés africaines où les gouvernants ne mettent pas en priorité leurs préoccupations quotidiennes.
« L’avenir appartient à la jeunesse », dit-on. Mais sur quelle base ? Quels sont les éléments qui entrent dans la confirmation de cette thèse qui ressemblait à une simple expression dont le sens se voit péjoratif.
Dans nombreux pays africains, la culture, vecteur de développement est reléguée au dernier plan, laissée pour compte, aucune mesure adéquate pour sa valorisation. Dans les débats internationaux des dirigeants africains, les questions ‘’jeune et femme’’ sont quasiment absentes dans leurs discours. Tout est axé sur le minier et autre secteur parce que tout simplement, pour ces chefs d’Etat, le développement d’un pays dépend du taux de minerais qu’il regorge. Pourtant, comme dirait l’autre, on reconnait une nation par sa culture et par la qualité de ses ressources humaines impérissables dont sa jeunesse.
Mais aujourd’hui, avec ce 15ème sommet de la Francophonie, la femme et la jeunesse africaine ont le droit de rêver et surtout d’espérer.